Sommet de L’UA à Niamey :
L’Afrique remorquée !
Après le succès du lancement de la phase opérationnelle de la zlecaf obtenu à Niamey en 2019 , c’est toujours la capitale nigérienne qui a accueilli ce 25 novembre 2022 avec la suite dans les idées le sommet de l’union africaine sur l’industrialisation et la diversification économique , une rencontre qui témoigne de la capacité de notre pays à organiser des grandes rencontres et aussi la position de locomotive que représente notre nation et ses dirigeants lorsqu’il s’agit de conduire à bon port les ambitions et rêves du continent africain .
Dans la vie des individus, Il arrive souvent qu’ils soient dans l’inertie totale et perdre tout repère sans savoir quelle direction prendre ou quelle orientation donner à leurs propres vies du fait tout simplement des chocs, des déceptions, des contradictions, des épreuves vécues à l’occasion des hasardeuses rencontres ou celles choisies et voulues qu’ils croyaient prometteuses et bénéfiques, mais hélas.
Si cela est valable pour individus , les sociétés , il l’est aussi pour les nations comme c’est le cas pour l’Afrique qui a malheureusement ,sans l’avoir voulu, rencontré la colonisation et depuis un peu plus de soixante ans que les colons blancs qui ont foulé son sol , le continent noir porte encore les stigmates de ce choc ,plus de soixante ans après, les conséquences ont été la spoliation de ses richesses, l’anéantissement de sa culture et son savoir traditionnel et ancestral par l’imposition d’un système calqué sur l’occident qui a ôté à l’élite africaine toute confiance en soit ,au point de penser que tous les projets réfléchis et conçus par les premiers intellectuels africains ne sont que de belles théories qui ne sont réalisables que dans l’imaginaire de l’africain .
Le bilan a été une catastrophe pour les peuples de l’Afrique et il faut revenir sur les fondamentaux au tour desquels les précurseurs de l’indépendance et de l’unité africaine ont bâti leurs réflexions et déjà posés comme préalable.
Aujourd’hui c’est donc l’éveil progressif de conscience qui est en train de s’opérer et pour renverser cette tendance il faut avoir le courage d’oser et bénéficier d’un leadership sur , l’histoire notre histoire a choisi les fils et filles du Niger pour assurer ce rôle et elle a décidé de se passer dans la capitale Niamey : ainsi après Issoufou Mahamadou qui fut champion de la zlecaf c’est au tour de Mohamed Bazoum de se voir confier la lourde mission de champion de la diversification de l’industrie par ses pairs venus au sommet extraordinaire de l’union africaine sur l’industrialisation et la diversification économique. Tous ces choix ne sont pas le fruit du simple hasard , ils résultent d’une reconnaissance des capacités des filles et du fils du Niger à pouvoir assurer le leadership nécessaire , à mener à bon port la mission , c’est à eux que semble revenir le destin de réveiller en l’Afrique son enthousiasme caché à pouvoir se relever et assurer elle-même le bonheur de sa population grâce à son potentielle de richesses souterraine et humain de part la jeunesse de sa population: c’est le Niger qui va désormais remorquer les nations africaines qui hésitent .
En c’est désormais au Niger que l’on parle et décidera de ce que sera l’Afrique de demain, tout simplement parce que le Niger d’aujourd’hui est sur la voie des nations qui s’ouvrent aux autres et qui abordent avec intelligences les grandes thématiques de l’heure comme le changement climatique la lutte contre le terrorisme , la démocratie moderne en donnant l’exemple aux autres ; en effet la voie du Niger se fait entendre progressivement dans les forums mondiaux et face au terrorisme et à la criminalité sa résilience est admirée dans son voisinage immédiat du Burkina Faso, en passant par le bénin ou encore au mali qui s’apprête à bénéficier de la présence du nouveau contingent nigérien de maintien de paix dans le cadre de la munimusma : c’est humblement que le Niger va remorquer tout cet ensemble de l’Afrique qui a longtemps hésité .
Par Oumarou Gado
